Le mari de ta femme
Faut croire que j’aime ça
tout ce grand brouhaha
ce truc obsessionnel
avoir le coeur brisé
te savoir infidèle
faire enfin ma jalouse
me la jouer solo
être une vraie ventouse
pleurer à gros sanglots
Faut croire que j’aime ça
ramasser les morceaux
que tu laisses tomber
les carrés de choco
que tu as grignoté
t’attendre en bas de la rue
languir d’amour pour toi
partir sans t’avoir vu
jamais t’avoir à moi
Faut croire que j’aime ça
tomber dans le mélodrame
composer des romances
au mec d’une autre femme
me tromper d’existence
me bercer de mensonges
rester seule en exil
me noyer dans des songes
et des pensées fragiles
Faut croire que j’aime ça
c’est pas sans conséquence
je tangue, tu oscilles
ça manque de consistance
c’est vraiment pas facile
remonter à l’échelle
m’élancer après toi
qui tires les ficelles
ne pas avoir le choix
​
Faut croire que j’aime ça
quand tu me veux soumise
je remonte la gamme
des caresses exquises
j’accepte l’amalgame
mais je pourrais craquer
devenir criminelle
vouloir t’assassiner
te brûler la cervelle
​
Tu peux me croire, j’aime ça
Si jamais je m’enflamme
je pourrais me déprendre
abandonner mon âme
à qui voudra me prendre
faire la demoiselle
me faire payer des diam’s
et sans rester fidèle
me prendre… pour Madame.