Moi qui suis pauvre...
- catounette & chepare

- 10 sept. 2018
- 1 min de lecture

Ne vous moquez pas, amis bilingues, diplômés de littérature, amateurs de culture et de confitures. J'avoue : c'est parce que j'ai entendu cette phrase dans un film de science-fiction américain que j'ai eu envie de lire William Butler Yeats. Qu'importe l'occasion pourvu qu'on soit livresseque. Dans un monde totalitaire (futuriste mais pas si futur), l'art sous toutes ses formes est prohibé et ressentir une émotion est un crime puni par la loi. L'écclésiaste John Preston est chargé de détruire toutes les oeuvres d'art et d'arrêter ceux qui résistent aux règles. Dans une une scène mémorable, Preston rejoint son collaborateur "déviant". Partridge attend son chef avec un livre de William Yeats à la main. Preston lève son arme, Partridge cite le poète irlandais.
"Je suis pauvre et n’ai que mes rêves
Sous tes pas je les ai déroulés
Marche doucement car tu marches sur mes rêves."
Preston tue Partridge mais lit le livre. Le monde ne sera plus jamais pareil.


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